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Par Les Philosophistes le 19 Octobre 2012 à 23:39
Certains maitres anciens ont inspiré le Philosophisme.Cette galerie vous propose un survol pour mieux comprendre.
Caravaggio,(1571-1610)Entre-temps, le caractère violent de Caravaggio continue de lui attirer des ennuis. Le 19 novembre 1600, il s'en prend à un étudiant, Girolamo Spampa, pour avoir critiqué ses| œuvres. Il est également fréquemment arrêté et emprisonné pour des infractions à l'ordre public et mêlé à des procès. Giovanni Baglione le poursuit pour diffamation. Mais le plus grave se produit le 28 mai 1606. Au cours d'une rixe, via di Pallacorda, il tue en duel Ranuccio Tomassoni, le chef de la milice de son quartier. Cet acte lui vaut une condamnation à mort, et obligé de fuir Rome en 1607, il commence un long périple à travers l'Italie. Cependant, Romain d'âme et de cœur, il s'efforcera d'y revenir tout le long de sa vie – mais sans succès de son vivant malgré un pardon pontifical que ses amis et ses protecteurs vont réussir à obtenir.
Francisco de Goya (1748-1828)Peintures noires (en espagnol : Pinturas negras, 1819-1823) est le nom donné à une série de quatorze fresques de Goya peintes avec la technique de l’huile al secco (sur la surface de plâtre d’une paroi) pour décorer les murs de sa maison, appelée la Quinta del Sordo (« ferme du Sourd »), que le peintre avait acquise en février 1819 ; ces fresques furent transférées sur toile entre 1874 et 1878. Elles sont actuellement conservées au Musée du Prado, à Madrid
Paul Rebeyrolle, (1926-2005) peintre inclassable du 20eme siecle, a toute sa vie durant travaillé sur des series de toiles aux titres explicites.
On dit qu'ils on la rage, Coexistence, Les prisonniers, Germinal etc...
Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille...)
Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault ainsi que par certains collectionneurs, tel Francois Pinault.
Francis Bacon (1909-1992) En 1945, trois etudes de figure au pied d une crucifiction provoque le scandale lors de l'exposition à la Lefevre Gallery. Le tableau, d'une rare violence expressive, choque au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où l'on préfère oublier les images d'horreur que celle-ci a engendrées. Ces corps ramassés à l'extrême, tordus et écrabouillés, musculeux, disloqués, ravagés, ces distorsions crispées, ces contractures paroxystiques, ces poses quasi acrobatiques, sont d'abord signes de fulgurances nerveuses et d'un emportement furieux, presque athlétique, plus somatiques que psychologiques de la mystérieuse animalité d'anthropoïde solitaire et désolée qui est en chaque homme. Le tableau est acquis en 1953 par la Tate Galery
Bernard Buffet (1928-1999)
Avec Otto Dix, Gros, Music, Buffet faisait partie de ce petit groupe d’artistes qui n'hésitaient pas à convoquer la violence, ni les gouffres, les malheurs, les désespoirs de ce monde. Sa culture artistique prescrivait la figure, mais chez lui la figure se changeait en énigme, non en preuve, en métaphore poétique qui n’était en rien la pièce d’un procès ou d’un jugement. Annabelle, sa femme, disait qu’elle était parfois jalouse de la redoutable rivale qu’était la peinture de Bernard Buffet. Car il peignait comme on crie, comme on griffe, comme on pleure, comme on caresse, comme on chante. Le détourner de son atelier s’apparentait quasiment à un meurtre, ajoutait Annabelle.
Peter Saul, nait en 1930.Figure singulière de la scène artistique américaine, longtemps incompris voire rejeté par la critique de son pays, Peter Saul crée depuis plus de 50 ans une peinture libre et pétulante, à la fois violente et réjouissante.
La finesse d'exécution et la subtilité de sa technique contrastent avec l'exubérance de ses figures déformées et désarticulées aux yeux exorbités. Ses tableaux "pop-surréalistes" aux couleurs acides et rutilantes mêlent joyeusement sans hiérarchie comics, sitcoms, cinéma gore et histoire de l'art. Avec une touche revendiquée de mauvais goût et sans tabou, Peter Saul se saisit de la réalité de la société américaine et nous renvoie une image à la fois parodique et désespérante de l'humanité.
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