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    Fleur Martinat a grandit entre les Antilles et la petite ville de Châteauroux. Après avoir étudié le design d’intérieur, les Arts Plastiques, vécu à Nice et à Barcelone, où elle à exposé son travail, elle tente désormais de séduire Paris.


    Rien ne laisse présager dans son apparence qu’elle développe un univers dramatique dans lequel elle se met en scène dans un décorum rappelant le sadomasochisme. Tantôt en infirmière, symbole sexuel SM, et fantasme quasi universel – on songe à Richard Prince – tantôt en femme piégée dans des liens en cuir.

    La mise en place de ces éléments agit sur elle, comme une catharsis. Il s’agit d’une thérapie pour cette artiste qui a grandit dans un environnement Judéo Chrétien marqué. Elle trace un parallèle entre le sadomasochisme et la religion, par le port d’un costume, les lois, la hiérarchisation des rapports et peut être même la souffrance. Mais elle n’est pas sans savoir que là où la religion vise l’éternel, l’au delà, le SM, lui, cherche l’immédiat, le périssable, l’instantané.

    Sa peinture est le reflet du constat amer qu’elle dresse sur le monde qui l’entoure. En effet, l’Homme post moderne, ne se souciant plus du passé – transgression – ni du futur – punk – se retrouve lancé dans une course sur place, en l’absence de valeurs, entraînant un repli sur soit, poussant la recherche des plaisirs immédiats a son paroxysme.


    Tentative(s) de singularisation de l’Homme post moderne

    On assiste alors au développement de pratiques sexuelles parallèles – paraphilie - comme la sidérodromophilie, l'excitation sexuelle procurée par les trains, ou le sadomasochisme, devenues nécessaire à l’Homme post moderne pour éprouver du plaisir. Et cette banalisation, Fleur Martinat l’exprime ; formellement, par son style épuré, voire dépouillé et qui ne laisse apparaître que des corps, sans espace – quand l’anecdotique devient l’universel – et dans son économie du geste, ses coulures, sa palette limitée, donnant un peu de légèreté à un sujet autrement plus lourd.


    Les figures pleines d’élégance flottent à la surface de la toile, naviguent entre les traits et les textes que l’artiste inscrit parfois sur ses peintures, se déplacent dans un monde quasi désert ayant perdu ses repères. Il s’agit bien d’un univers dramatique.


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  • "Philosophisme en Provence"

    C'est face a la Durance, près du village de Mirabeau, que le peintre Philosophiste Angelo Pierlo a installé son Atelier.Non loin de là, une chapelle abandonnée domine les collines.Près de celle que l'on appelle "la rivière capricieuse" le lieu est propice a la réflexion et au travail de la peinture.Pierlo y travaillera les grands formats des  series, "Les derives du pouvoir" et "Love Comedie".
     
     
     
     
     
    Angelo Pierlo, Mirabeau 2013

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  • A voir et a revoir!

    Merci d etre monsieur Deleuze!

     


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  • Musial porttrait

    « T'as fait quoi après être né ? » Pier Paolo Pasolini.

    Jean-Marc Musial est né à Lille en 1966.

    La mise-en-scène (théâtre et cinéma) et le dessin sont les arts auxquels il s'attache depuis son plus jeune âge. Le dessin à main levée exclusivement réalisé à la plume et à l'encre noire surgit de ses recherches artistiques et fut longtemps la part secrète et occulte de son art, envahissant les cahiers de mise-en-scène et de scénographie.

    De 1990 à 1997, les artistes polonais Jacek Malczewski, S.I Witkiewicz, Bruno Schulz et Tadeusz Kantor l'inspirent.

    Au théâtre, il travaille Antonin Artaud, D.a.f Sade, Georges Bataille et par eux découvre Hans Bellmer, Pierre Klossowski  et André Masson.

    En 1997/98 il vit à Barcelone où il mène une recherche sur le siècle d'or (Vélasquez), la guerre d'Espagne (Picasso, Masson, Miró, Tapiès) et ses archives. Il se confronte ainsi à l'art espagnol et copie surtout Goya.

    En 2000/2001, il est artiste/professeur invité au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains, où il travaille sur Pasolini et « La vie est un songe » de Calderon de la Barca.

    C'est en 2003, lors de sa première exposition de dessins - « Encre » - au Palais Rihour à Lille, que son trait s'est affranchi de ses créations pour devenir autonome. Son dessin dès lors s'affirme comme une dramaturgie impossible nourrie de « la haine de la poésie » au sens de Georges Bataille.

    En 2004, il est lauréat de la Villa Médicis Hors les murs en scénographie. Ce séjour d'un an à Rome, lui donne l'intuition d'une extension nécessaire de la représentation théâtrale vers l'exposition archéologique et virtuelle. Il créé Roma Amor au théâtre, la filme puis expose les images parmi des portraits et sculptures romains du Ier siècle.

    Pendant ce séjour, il se confronte à l'art antique romain ( copie au trait de bas-reliefs, copie de Vinci et Masaccio). La compréhension de la puissance du dessin en tant qu'art autonome et premier, surtout technique du peu, se renforce aussi au contact de l'Arte povera (Michelangelo Pistoletto et Luciano Fabro en particulier).

    Il s'installe en 2006 à Paris et dessine depuis lors abondamment.

    En parallèle, il est installateur d'art dans les galeries et musées parisiens.

    Depuis mars 2012, il met en ligne chaque nuit un dessin sur sa page facebook : http://www.facebook.com/undessinparnuit<wbr></wbr>

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    EXPOSITIONS PERSONNELLES

    • TRAIT POUR TRAIT - Galerie EGP Paris, du 14 mars au 11 avril 2010.

      Dessins à la plume en dialogue avec la poésie de Jacques DUPIN.

    • MANIÈRE NOIRE - Galerie 14-18 Lisbonne, Mars/avril 2009.

      Dessins à la plume.

    • LA NUIT BLANCHE DE CALIGULA - Petit Palais, Nuit Blanche de Paris 2008.

      Installation multimédia.

    • ROMA AMOR - Musée National Archéologique de Tarragone, du 10 avril au 31 août 2008.

      Exposition Art contemporain et art antique.

    • ROMA AMOR - Musée St Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, du 20 avril au 20 mai 2007.

      Exposition Art contemporain et art antique.

    • ENCRE - Palais Rihour Lille, du 4 au 13 /09 / 2003.

      Dessins à la plume.

    • BELLUM CIVILE - Festival Les Transculturelles de Roubaix, 2003.

      Installation Espace virtuel dans une chambre de l'Hôtel de France.

     

    EXPOSITIONS COLLECTIVES / DESSINS

    • WOR(L)DS - Galerie EGP Paris du 17 avril au 29 mai 2011.

      Isidore Isou, David Birkin, Igor Josifov, Musial.

    • POUR L'AMOUR DE GOYA - Galerie EGP Paris du 26/09 au 6/11 2010.

      Antonio Saura, Matsutani, Igor Josifov, Arnal, Musial.

    • UNIQUES/MULTIPLES - Galerie EGP Paris, du 25/11/2009 au 20/01/2010.

      Mirò, Antoni Tapiès, Hans Bellmer, Roberto Matta, Vasarely, Matsutani, Musial.

     

    EDITIONS

    • Revue Népenthès août 2012 – 3 dessins de la série Opiacés

    • Editions Les cahiers ARTAUD parution en 2013 – 8 dessins.

    Jean-Marc Musial

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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