• L' artiste selon H. de Balzac

     

    les philosophistes

    votre commentaire
  • Publié dans le journal Ventillo Marseille 2011

    p2020141

     

    Petit mais costaud

    Dejavu, galerie de poche en plein centre d’Aix, mise pour son ouverture sur un quatuor de choc. En plus d’être de talentueux artistes, Cluzel, Pierlo, Halcyon et Nahum partagent l’esprit de sincérité et de fratrie autour d’un fil rouge accroché au « corps ».

    Luc Nahum, maître du lieu situé juste en face — chez Alter ego, la voie alternative fut montrée depuis longtemps — a la modestie d’exposer ailleurs que chez lui ses tirages aux matières charnelles. Filles ailées et instants magiques de « rapteur » d’âme. L’alchimie avec le modèle s’avère grandiose sur l’éphèbe encastré dans une benne à ordures. Ayant visité différents supports (vêtements, mobilier…), Halcyon délaisse le dessin et goûte le châssis à travers un début de série prometteur autant que sacrilège de zooms buccaux. Angelo Pierlo, plasticien symboliste au cheminement prolixe et certainement trop précoce pour son temps, porte la parole après sa croix. Impulsant dans la ville un mouvement de jeune peinture aixoise à l’écoute d’autres formes, il remarque qu’ici, « c’est un peu le portfolio de notre vie. » Tous s’investissent en apôtres en proposant de creuser des thématiques plusieurs fois l’an grâce à l’incubateur qu’est déjà ce nouvel espace.


    votre commentaire
  • Le Point - Publié le <time datetime="2012-09-13T00:00" itemprop="datePublished" pubdate=""> 13/09/2012</time>

    Le farfelu Laurent Godard anime un village imaginaire niché dans le 10e.

    Laurent Godard arbore le drapeau de Flateurville.

    Laurent Godard arbore le drapeau de Flateurville. © Gilles Rolle/REA

    "Là, nous sommes dans le jardin du château de la fleur bleue, celui où réside la Shériff despotique. Ecoutez ! " chuchote Laurent Godard, qui déclenche alors sur son smartphone des bruits inquiétants de jungle à la nuit tombée...

    Nous sommes à Flateurville, village imaginaire et planétaire que cet artiste peintre (mais aussi comédien, écrivain, cinéaste, conteur et... extracteur de dents) s'amuse à créer à partir de lieux investis au gré de ses voyages et de ses rencontres. Y figurent une ancienne tannerie à Essaouira, une ferme ostréicole à l'île de Ré, une tour HLM à New York, un château en Bourgogne ou la piscine Molitor. Des lieux dont on lui confie les clés, qui sont reliés par écrans interposés et qu'il meuble tous sur le même modèle, avec du matériel de récupération.

    Celui que nous visitons se trouve au 24, cour des Petites-Ecuries, dans les 600 mètres carrés qu'occupaient auparavant les anciennes imprimeries du journal Le Parisien. "Un lieu de vie, de création, d'exposition et de réception", explique Laurent Godard. Insolite ? C'est peu dire ! Dans la première "salle de jeux" : quelques fauteuils-clubs éventrés, une Mobylette, un juke-box, de vieux tapis, un garage ("pour réparer ton scooter ou ton hélicoptère"), une petite infirmerie (qui "peut se transformer en bloc opératoire si on est au milieu de nulle part"), un cabinet de dentiste, un bar "pour aider les gens à décrocher de leurs addictions", et notamment du terrible alcool de fleur bleue "qui donne mauvaise haleine et provoque la parodontite bleue".

    Car Flateurville est à la fois un concentré de tout ce qui va mal et une zone de ralliement possible pour ceux qui veulent un monde plus doux. "Pour ceux qui veulent aider les "pecnocrates", responsables du mal évident, à changer." Comment ? En réveillant l'artiste qui sommeille en eux. D'ailleurs, "chacun de nous est invité à réveiller l'artiste qui est en lui et chaque enfant est invité à ne pas le laisser dormir".

    Partout sur les murs, des toiles de Laurent Godard. Réalisées selon la méthode du dripping, dont usait Pollock, et qui consiste à peindre par coulures sans poser le pinceau sur la toile, elles représentent les habitants fictifs de ce lieu insolite : P'tit Louis, adolescent boutonneux qui s'ennuie à mourir dans ce triste village, Susan, une femme peintre revenue à Flateurville après vingt-cinq ans d'absence, Jean-Baptiste, le fils du curé, Mouss, le petit Gitan, Marcel, le mauvais bougre, fraîchement sorti de prison, à qui la Shériff a confié la garde de la piscine communale (Molitor). Et puis encore Lorette, la fille de Marcel, dont la chambre kitschissime est décorée de poupées, d'un tableau noir, d'un bureau d'écolier et d'un tapis en "moumoute".

    Entre fiction et réalité, le visiteur, éberlué, passe de pièce en pièce, chacune conçue comme un lieu de vie, découvrant des fragments de l'histoire des habitants de Flateurville sur des écrans de télévision. Un étonnant parcours narratif en perpétuelle évolution dont le scénario est punaisé au mur.

    Difficile de ramener Laurent Godard à la réalité. Ce quadra volubile, farfelu, humaniste, vit avec ses personnages, filme leurs aventures et travaille activement à l'écriture d'un manifeste, celui de la "révolution flateuse". Celle de la sagesse. Il n'est pas seul pour cela. A Flateurville, le visiteur peut être ami du village (celui qui passe par hasard), citoyen flateurvillois (celui-ci reçoit une carte d'identité et est informé des différents événements flateurs) ou véritables flateurs. Ces derniers participent à la réflexion du manifeste, mettent leurs compétences au service d'un village meilleur et peuvent se rendre en résidence dans tous les lieux flateurs pour quelques heures ou une semaine. Huit artistes, peintres, vidéastes, photographes ont d'ailleurs la clé du 24, cour des Petites-Ecuries. "Il y a toujours des draps dans le lit et des brosses à dents neuves", assure le loufoque créateur des lieux.

    Droit de douane.

    Les flateurs ont un signe de reconnaissance, visible par exemple aux lunettes, le "carré rond"- "droiture du carré, douceur du rond " - et se flattent de n'utiliser que ce qui les fait vibrer, comme ce vieux taxi anglais qui sert de moyen de transport à Laurent Godard. Les autres, curieux ou voisins, peuvent venir flâner dans ce lieu poétique et étonnant, chaque jeudi soir à partir de 19 heures, moyennant un "droit de douane" de 5 euros. Tarif bien insuffisant pour couvrir les frais de ce gigantesque local. Alors, des concerts y sont donnés, des soirées privées organisées. "J'échange aussi des tableaux contre l'occupation des différents lieux ", assure l'artiste, qui regrette de ne pas avoir convaincu encore suffisamment de Parisiens à devenir flateurs. Message transmis. D'autant que la fête de la Saint-Barnabé tournante, orchestrée par la Shériff, est en préparation.


    votre commentaire
  • Le "Philosophisme Falteur"

    C’est avant tout une rencontre qui a lieu en 1999 sur les Champs-Élysées, au cour de  l’exposition organisé par le groupe Lovni.C’est ensuite deux artistes qui partagent des idées communes, et des besoin d’expression similaires.Ils exposent  aujourd’hui hui un peut partout en Europe et dans le monde.

    Flateurville, magnifique et très humaniste projet, est le Premier village virtuel soutenu par l’ O.N.U

    Les sujets évoqués dans l enceinte de Flateurville font partit des sujets universels comme par exemple, les méfaits de la cigarette, traduit dans le village comme ceux de la fleur Bleu.Tout comme le projet de Flateurville de ré (Ile de rey) lutte pour la prévention des océans et le réchauffement climatique.chaque lieu Flateurs est aujourd’hui hui destiné a évoquer un problème de la société contemporaine.

    De son coté Angelo Pierlo (Flateur éclairé depuis de nombreuses années) trace les contours du Philosophisme dans le courant de l’ année 2010. il l’ expose dans le Hangar de « Marcellin Martin » en Mars 2011, puis  a Vienne en 2012.

    Le manifeste de « la révolution flateuse des Carrés ronds« , exprime avec respects, que la différence entres les êtres et aussi leurs plus grandes richesses, et q il est de toute urgence d’accepter notre nature créative,spontané,enfantine tout en assument notre devoir de rester « carré » ou plutôt, respectueux,conscient,et constructif.

    C’ est par tant de traits de caractère qu’il épouse les valeurs d’un engagement artistique comme le celui du Philosophisme,dont les fondement sont de traduire les travers de la nature humaine, de ses mécanisme tout autant que de ses réalités les plus crues.C’est  pour toutes ses raisons que les philosophistes marchent en paix dans la créative-zone de Falteurville en dans un rythme commun vers l’ avenir.


    votre commentaire